Si la BCE doit ouvrir à nouveau le Quantitative Easing, ne devrait-elle pas acheter uniquement des actifs financiers privés ?
Il est possible que la BCE doive ouvrir à nouveau le Quantitative Easing dans le futur, si l’économie de la zone euro s’affaiblit. A la différence de ce qui a été fait dans le passé, ne faudrait-il pas alors que la BCE n’achète pas de titres publics, mais uniquement des actifs financiers privés : ABS, obligations des entreprises, actions ? Elle aurait ainsi une influence directe sur le coût de financement des entreprises, sans faire apparaître l’aléa de moralité lié aux achats de dettes publiques : ils incitent certains gouvernements à accroître excessivement leurs dettes publiques.