Si l’Allemagne adopte une stratégie non-coopérative, qui seraient les perdants ?
Pour lutter contre la perte d’emplois et d’activité industriels, l’Allemagne va probablement, comme de 2000 à 2008, adopter une stratégie non-coopérative vis-à -vis du reste de l’Europe : baisse d es coûts de product ion , baisser des impôts qui ont une influence sur la compétitivité, austérité salariale. L’opinion n’est pas aujourd’hui prête à cela en Allemagne, mais les difficultés économiques imposeront cette solution. Cette stratégie ramène de l’activité et des emplois en Allemagne au détriment d’autres pays comme on l’a vu avec les politiques mises en place par G. Schröder dans la première moitié des années 200 0 . Il faut alors se demander qui seraient aujourd’hui les plus grands perdants de cette stratégie non-coopérative de l’Allemagne. Il s’agit probablement, si on se réfère à la situation du début des années 200 0 , de la France et de l’Italie.