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Patrick Artus

Si l’année 2021 est beaucoup plus mauvaise que ce qui est aujourd’hui attendu dans la zone euro, quelles conséquences ?

Les différentes prévisions de croissance pour la zone euro en 2021 s’étagent entre 4 % et 6 %. Mais si l’économie reste perturbée par la pandémie de Covid jusqu’à l’été 2021, la croissance de la zone euro en 2021 risque d’être plus faible, autour de 3 %. Quelles seraient les conséquences de cette croissance plus faible que prévu en 2021 ? l’ouput gap (l’écart d e PIB au PIB potentiel) à la fin de 2021 serait de 6 % au lieu de 3,5 %, ce qui implique la prolongation de l’inflation faible et de la politique monétaire expansionniste ; la dégradation des bilans des entreprises serait encore plus forte, avec la prolongation de la période d’activité basse, en particulier dans les secteurs directement affectés par les normes sanitaires restrictives ; il en résulterait une plus forte hausse des défauts d’entreprises et une dégradation des perspectives d’investissement et d’emploi ; la date de début de l’amélioration du chômage serait repoussée dans le temps, peut-être jusqu’à la fin de 2021, d’où une dégradation plus forte du capital humain , une hausse plus forte de la pauvreté ; une rechute des marchés financiers avant qu’ils bénéficient pleinement de la politique monétaire expansionniste et de la reprise de l’activité.
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Natixis
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