Si les chocs deviennent asymétriques dans la zone euro, la politique monétaire commune aura un coût plus élevé
Pour que le coût de la politique monétaire commune soit faible dans la zone euro il faut, on le sait, qu’il n’y ait pas de chocs asymétriques affectant les pays de la zone euro, c’est-à -dire en particulier que les cycles économiques, les taux d’inflation, les progressions du crédit, des pays de la zone euro soient semblables. Nous analysons l’évolution de la dispersion des cycles économiques , des taux d’inflation et des taux de croissance du crédit au secteur privé des pays de la zone euro. Nous voyons que la dispersion des taux de croissance est stable, que celle des taux d’inflation est en baisse et que celle de la croissance du crédit est en légère baisse : il n’y a pas d’aggravation de l’hétérogénéité cyclique des pays de la zone euro.