Si l’objectif de la BCE devient de fait, comme au Japon, des taux d’intérêt nuls (ou même négatifs), que se passe-t-il ?
La BCE semble être passée de fait, tout en conservant officiellement un objectif d ’ inflation, à un objectif de taux d ’ intérêt nuls ou négatifs. Quelles sont les cons équences de ce type de politique monétaire, déjà mis en place au Japon  ? l’offre de monnaie n’est plus contrôlée (puisqu’elle est fixée au niveau nécessaire pour que les taux d’intérêt soient nuls), et elle peut donc augmenter sans limite ; il n’y a plus d’effet d’éviction (la politique budgétaire expansionniste ne fait plus monter les taux d’intérêt) ; les chocs de demande ou d’offre ne pouvant plus être absorbés par les mouvements des taux d’intérêt, la variabilité de la croissance ou celle des prix des actifs sont accrues.