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Patrick Artus

S’il faut remonter la pression fiscale, sur quels impôts faut-il le faire ?

Les pays de l’OCDE sont confrontés à la forte hausse de leur taux d’endettement public et à un besoin durable de hausse des dépenses publiques (santé, transition énergétique, recherche, lutte contre la pauvreté, investissement en infrastructures). Ils ne peuvent pas compter perpétuellement sur la monétisation des déficits publics par les Banques Centrales , et il faut donc qu’ils réfléchissent à la hausse de la pression fiscale. La question est alors celle du choix de l’impôt dont la hausse est l a plus « indolore ». Comparant les pays de l’OCDE, nous montrons que le taux d’emploi ou les gains de productivité ou encore l’effort de modernisation des entreprises : sont négativement associés à un niveau élevé de cotisations sociales des entreprises, des impôts de production des entreprises ; ne sont pas négativement associés à un niveau élevé des autres impôts, avec un effet négatif faible et partiel des cotisations sociales des ménages et de la taxation des profits, aucun effet décelé des impôts directs des ménages , de la TVA ou de la taxation du revenu du capital. Cela pousserait à éviter les hausses de cotisations sociales d ’ entreprises et d’impôt de production s’il est nécessaire d’accro î tre la pression fiscale.
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Natixis
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Patrick Artus

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