S’il y a des tendances inacceptables dans les économies de l’OCDE, elles seront corrigées
On identifie probablement aujourd’hui quatre tendances inacceptables dans les économies des pays de l’OCDE : la disparition des emplois intermédiaires (dans l’industrie et autour de l’industrie) et leur remplacement par des emplois de services peu sophistiqués, ce qui conduit à la bipolarisation des marchés du travail et à la disparition de la mobilité sociale ; la concentration des patrimoines, les inégalités patrimoniales croissantes ; la déformation du partage des revenus au détriment des salariés et la hausse des inégalités ; le non-respect des accords climatiques internationaux. Ces quatre tendances étant de plus en plus inacceptables pour les opinions, lorsqu’on réalise des prévisions à long terme, il faut prévoir qu’elles seront corrigées, ce qui implique probablement : le retour à certaines formes de protectionnisme pour protéger les emplois industriels ; une taxation plus forte des hauts revenus et des patrimoines élevés ; des salaires en croissance plus rapide, une inflation et des taux d’intérêt en hausse ; un durcissement des règlementations climatiques avec ses effets induits (prix plus élevés des énergies fossiles, restriction s à l’usage des énergies fossiles, investissements plus élevés dans la transition énergétique…).