S’il y a excès d’épargne non absorbé, le risque est qu’il s’investisse dans les « actifs à bulle »
A l’équilibre, le stock d’épargne du secteur privé est égal à la somme du capital des entreprises, de la dette publique et de la valeur des « actifs à bulle » (par exemple immobilier). Si l’épargne augmente, la dynamique normale est que le taux d’intérêt réel baisse et que le stock de capital augmente ; si ce n’est plus possible (taux d’intérêt nominal devenant nul) ou si l’Etat veut empêcher la sur-capitalisation de l’économie, il peut y avoir hausse de la dette publique. Si le taux d’intérêt réel ne peut plus baisser et si l’Etat ne peut plus ou ne veut plus accroître l’endettement public, alors l’épargne s’investit nécessairement dans les actifs à bulle, et il y a hausse des prix de ces actifs. Cette hausse peut éviter la sur-capitalisation de l’économie et l’excès d’endettement public.