Tant qu’on voit la sortie de la crise sanitaire et que les politiques économiques sont aussi protectrices, les marchés financiers ne réagissent pas aux mauvaises nouvelles
Il appara î t aujourd'hui de mauvaises nouvelles aux É tats-Unis et en Europe (sur la situation sanitaire, sur la situation économique), mais elles n’ont pas d’effet négatif sur les marchés financiers. En effet, les investisseurs : voient toujours la sortie de la crise sanitaire, même si elle est plus tardive ; savent que tant que la crise sanitaire est présente, les politiques budgétaires et monétaires vont continuer à être très expansionnistes, autant et aussi longtemps qu’il le faudra. Pour que les marchés financiers réagissent négativement aux mauvaises nouvelles, il faudrait : qu’on ne voi e plus la fin de la crise sanitaire (mutations permanentes du virus par exemple) ; que les É tats ou les Banques Centrales veuillent normaliser leurs politiques, ce qui ne se produira pas.