Transition énergétique : les conséquences du remplacement d’un capital ancien amorti par un capital neuf non amorti
La transition énergétique va conduire au remplacement d’un capital ancien amorti (vieilles centrales nucléaires, production d’énergies fossiles, production de voitures thermiques, de biens intermédiaires avec des énergies fossiles) par un capital neuf non amorti (production d’énergies renouvelables, nouvelles centrales nucléaires, voiture s électrique s , production de biens intermédiaires avec de l’hydrogène…). Les entreprises devront donc amortir ce nouveau capital, ce qui n’était pas le cas avec le capital ancien, d’où une hausse du coût du capital. Il peut en résulter : soit une hausse des prix et des marges bénéficiaires qui couvre cette hausse ; ce qu’on observe apparemment aujourd’hui ; soit l’acceptation par les entreprises d’une rentabilité nette plus faible du capital ; soit une baisse des salaires et de la part du travail dans la valeur ajoutée, ce qui est peu probable aujourd’hui. La hausse des prix et/ou la baisse de la rentabilité du capital sont de mauvaises nouvelles pour les marchés financiers (d’actions).