Trois ruptures dans le capitalisme très difficiles mais qui vont être indispensables
Le capitalisme néo-libéral conduit aujourd’hui à deux impasses : l’ouverture de plus en plus rejetée des inégalités, le dérèglement climatique. Pour corriger ces désordres, il faut apporter trois ruptures : ramener l’exigence de rentabilité du capital, aujourd’hui déraisonnablement élevé e , à un niveau compatible avec un partage équitable des revenus (la réduire de 12 % à 6% environ) ; détruire du capital inutilisable si on veut respecter les engagements climatiques : usines électriques utilisant les énergies fossiles, usines d’automobiles thermiques, gisements de pétrole ; relocaliser des productions dans les pays de l’OCDE même si les coûts de production y son t plus élevés afin de réindustrialiser, de recréer des emplois intermédiaires, d’améliorer la situation de la classe moyenne. Il n’est pas du tout sûr que le capitalisme néo-libéral, de lui-même, acceptera ces évolutions.