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Patrick Artus

Une dépréciation du change détruit aujourd’hui de la croissance, mais beaucoup de gouvernements et de Banques Centrales ne l’ont pas compris

Les exemples récents de forte dépréciation du taux de change (Japon en 2013, zone euro en 2014, Royaume-Uni en 2016) montrent que, dans les économies contemporaines, une dépréciation du change réduit la croissance. L’explication est que l’effet de stimulation du commerce extérieur en volume est dominé par le recul de la demande intérieure qui vient de l’inflation importée et de la perte induite de revenu réel. Pourtant, la plupart des gouvernements et des Banques Centrales (sauf peut-être en Chine) croient toujours que la dépréciation du change est bonne pour la croissance, et essaient d’éviter l’appréciation de leur devise. Ceci contribue à maintenir des politiques monétaires très expansionnistes. Par exemple, si les Etats-Unis veulent déprécier le dollar, et si la BCE ne veut pas monter ses taux d’intérêt avant que la Réserve Fédérale l’ait fait, à l’équilibre personne ne monte ses taux d’intérêt.
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