Vers la stagflation, mais avec l’inflation des prix des actifs, pas l’inflation des prix des biens et services
En 2020-2021, les déficits publics des pays de l’OCDE ont été très élevés, et ont été financés par la création monétaire ; il en a résulté une très importante accumulation d’épargne forcée par les ménages qui ne pouvaient pas consommer en raison des contraintes sanitaires. En 2022-2023, on pourrait alors voir l’équilibre suivant : une réduction importante des déficits publics, qui réduit la croissance ; une utilisation de l’épargne accumulée pour acheter des actifs (actions, immobilier) et pas pour acheter des biens et services, ce qui implique qu’il y aurait hausse des prix des actifs et non hausse des prix des biens et services. On pourrait donc aboutir à la « stagflation des prix des actifs » : une croissance plus faible, une hausse rapide des prix des actifs.