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Patrick Artus

Vers une « dictature » des Banques Centrales ?

La politique monétaire menée depuis la crise des subprimes par les Banques Centrales des pays de l’OCDE conduit : à ce qu’elles détiennent une fraction de plus en plus grande des dettes publiques ; à ce qu’elles détiennent une fraction qui devient significative des dettes des entreprises ; peut-être dans le futur, à ce qu’elles deviennent un actionnaire important des entreprises, ce qui commence au Japon et en Suisse, si elles achètent des actions. Ceci donne un pouvoir considérable aux Banques Centrales 1  : elles peuvent décider d’assurer ou non la solvabilité des États, de maintenir ou non des coûts de financement faibles des entreprises  ; elles pourront demander peut-être un jour à participer à la gouvernance des entreprises (aujourd’hui, la Banque du Japon n’achète que des ETF actions pour éviter cette question) , et pourront modifier significativement les cours boursiers. Peut-on accepter que des institutions indépendantes détiennent un tel pouvoir ? Et ce pouvoir peut-il se transformer en faiblesse ? 1 Pour aller plus loin, P. ARTUS, « Comprendre le désordre monétaire », /blog/?article=54
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