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Patrick Artus

Y a-t-il un lien entre la structure de l’épargne et la croissance ?

Nous caractérisons chaque pays de l’OCDE par le poids de l’épargne sans risque dans l’épargne totale (ce poids est la part des actifs monétaires et des obligations du secteur public dans l’actif financier des ménages et des investisseurs institutionnels – assureurs et fonds de pension). Nous nous demandons si les pays o ù le poids des actifs financiers risqués dans le patrimoine financier est plus élevé (o ù l’aversion pour le risque des épargnants est plus faible) ont des gains de productivité plus rapides que les autres pays. L’idée est que, dans ces pays, il serait plus facile de financer l’innovation, les investissements risqués, les start-up, les fonds propres, etc., alors que dans les pays o ù l’épargne est sans risque, ce biais ne peut pas être complètement corrigé par les intermédiaires financiers. Nous voyons que les pays o ù le poids de l’épargne sans risque est élevé ont, en moyenne, un effort de Recherche - Développement et un nombre de brevets déposés faibles ainsi que des gains de productivité peu importants. Le Japon est dans une position différente, avec un effort de recherche-innovation élevé malgré un poids très élevé de l’épargne sans risque.
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Natixis
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Patrick Artus

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