Y a-t-il un lien entre le degré de robotisation, les gains de productivité, le partage des revenus et les parts de marché dans le commerce mondial ?

Nous comparons les États-Unis, le Canada, le Mexique, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Belgique, l’Autriche, la Finlande, la Grèce, le Portugal, la Suisse, la Suède, le Japon, l’Australie, la Corée du Sud et la Chine en ce qui concerne : le degré de robotisation de l’industrie ; les gains de productivité ; le partage des revenus dans l’industrie manufacturière ; les parts de marché à l’exportation de produits manufacturés. On s’attend à ce que les pays qui ont un degré de robotisation de l’industrie élevé aient  : des gains de productivité élevés ; un taux de profit plus élevé (une part des salaires dans la valeur ajoutée plus faible )  ; des parts de marché élevées dans le commerce mondial des biens. Nous voyons que le seul effet très significatif de la robotisation est de faire progresser les salaires plus vite que la productivité du travail. L’effet de qualification de la population active l’emporte donc sur l’effet, un peu positif, de la robotisation sur les gains de productivité .