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Patrick Artus

Zone euro : inutile de regretter le bon vieux temps où on pouvait dévaluer. Dans les économies contemporaines, la dévaluation a un effet très négatif sur l’économie

Les pays de la zone euro qui subissent une dégradation de leur compétitivité-coût ne peuvent plus la corriger par une dévaluation  ; ils peuvent aujourd’hui soit ne pas corriger cette dégradation (France et Italie), soit utiliser une dévaluation interne (une compression des coûts salariaux, Allemagne et Espagne). On regrette parfois dans la zone euro de ne plus pouvoir utiliser une dévaluation. Mais il faut réaliser (comme le montrent les exemples récents du Royaume-Uni et du Japon) que, dans les économies contemporaines, une dévaluation, si elle redresse les exportations et l’industrie, affaiblit considérablement la demande intérieure (par l’effet de la hausse des prix des importations) et a un effet négatif important sur l’activité globale. Il n’y a donc aujourd’hui aucun moyen disponible peu coûteux pour redresser la compétitivité-coût.
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Patrick Artus

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