Report
Patrick Artus

Zone euro : le pire qui puisse se produire est une hausse des taux d’intérêt à long terme sur le dollar

Si les taux d’intérêt à long terme sur le dollar augmentent dans le futur, en particulier avec le passage à une politique salariale plus favorable aux salariés aux États-Unis, d’où une hausse de l’inflation aux États-Unis, les taux d’intérêt nominaux à long terme sur l’euro augmenteront aussi. Il en résulterait : u n freinage de la demande intérieur e de la zone euro, puisque la hausse des taux d ’ intérêt ne serait pas associée , comme aux États-Unis, à une hausse plus rapide des salaires, et puisque nécessairement la politique budgétaire de la zone euro deviendrai t plus restrictive pour préserver la solvabilité des É tats ; l a perte de solvabilité des emprunteurs ( public s et privé s) dans la zone euro et le recul des prix des actifs avec la hausse des taux d ’ intérêt réel s ( la hausse des taux d ’ intérêt nominaux ne serait pas accompagné e dans la zone euro d ’ une hausse de l ’ inflation) . Un choc de taux d ’ intérêt dans la zone euro venant des États-Unis et pas d ’ une cause interne à la zone euro sera it donc très défavorable
Provider
Natixis
Natixis

Based across the world’s leading financial centers, Natixis CIB Research offers an integrated view of the markets. The team provides support to inform Natixis clients’ investment and hedging decisions across all asset classes.

 

Analysts
Patrick Artus

ResearchPool Subscriptions

Get the most out of your insights

Get in touch