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Patrick Artus

Zone euro : « whatever it takes » est toujours nécessaire

Le 26 juillet 2012, M. Draghi annonçait que la BCE ferait tout ce qui est nécessaire ( whatever it takes ) pour maintenir l’intégrité de la zone euro. Ceci a conduit à une politique monétaire ultra-expansionniste : taux d’intérêt nuls ou négatifs, repos à long terme avec les banques, Quantitative Easing . Mais le problème est que, aujourd’hui, cette problématique est toujours présente : si les taux d’intérêt sur l’euro étaient normalisés, la solvabilité budgétaire disparaîtrait très clairement en France et en Italie, et la crise des dettes publiques de la zone euro redémarrerait. Qu’aurait-il fallu pour que le «  whatever it takes  » ne soit plus d’actualité aujourd’hui ? Il aurait fallu une forte baisse des taux d’endettement public et une hausse des croissances potentielles, ce qui assurerait aujourd’hui la solvabilité budgétaire avec des taux d’intérêt plus élevés. Le taux d’endettement public n’a baissé qu’en Espagne et au Portugal, la croissance potentielle n’a augmenté nulle part.
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