Rares sont les économistes et acteurs financiers qui ratent le rendez-vous de la publication du rapport sur l’emploi américain du premier vendredi du mois, tant sa résonance est importante sur les marchés. À travers ces chiffres se décryptent les tendances de revenus et de consommation de la première économie mondiale et, par là-même, de ses perspectives ainsi, pour une bonne part, de celles de nombre de ses fournisseurs dont elle est tant dépendante. Des créations de postes vigoureuses sont perçues comme un signe de bonne santé difficilement contestable : si les entreprises embauchent c’est, effectivement, qu’elles ont des besoins pour produire, a priori, davantage… La réalité est plus complexe, inhérente notamment à des possibles phénomènes de substitution capital-travail ou à ceux de rattrapages après des blocages plus ou moins durables, comme récemment.
Powell a souvent fait référence à la vigueur des créations d’emplois pour défendre l’idée que l’économie américaine était robuste et avait la capacité de faire face au resserrement monétaire qu’il opérait, faisant fi du processus de rattrapage post-covid en cours, et la plupart des spécialistes savent que la FED n’arrêtera pas le relèvement de ses taux d’intérêt tant que les créations d’emplois resteront suffisantes pour maintenir le taux de chômage à son bas niveau présent. Car c’est, in fine, plus que l’inflation immédiate, ce dernier indicateur que vise la FED, dont le niveau actuel est perçu comme un facteur d’inflation salariale contre lequel elle doit se prémunir. Problème, quand le taux de chômage commence effectivement à se redresser, c’est en général que l’économie est déjà en récession et que les chances d’opérer un ajustement en douceur ont déjà disparu. Ainsi, plus la FED va vite en besogne, plus la probabilité que le taux de chômage remonte se rapproche. Elle pourra alors, lever le pied, dans des proportions plus ou moins importantes selon l’ampleur des dégâts occasionnés par le resserrement monétaire. À quelle distance sommes-nous de ce moment ?
Vous êtes intéressé par des points de vue d'analyse tranchés, capables de se distancier du consensus et de dissocier le diagnostic économique du pronostic financier, notre recherche devrait vous intéresser.
Spécialement conçue pour les professionnels de la gestion d'actifs RichesFlores Research offre une expertise synthétique des évolutions de l'économie internationale dans une perspective d'investissement sur les différentes classes d'actifs internationaux.
Société totalement indépendante, reconnue organisme de recherche et développement par le Ministère Français de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, Riches-Flores Research, créée en 2012, bénéficie de plus de 25 années d'expérience de Véronique Riches-Flores, ex-chef économiste chez SGCIB, dans le domaine de la recherche économique et financière. Son approche globale, alliant analyse fondamentale et transversale de l'économie mondiale et des marchés de capitaux, a donné des résultats probants et s'est imposée ces cinq dernières années sur le marché de la recherche indépendante française.
RichesFlores Research (RF Research) élabore des diagnostics économiques et financiers. Elle produit des analyses et prévisions économiques internationales ainsi qu’une recherche transversale sur les développements de l’économie mondiale à court, moyen et long termes à destination des professionnels de la gestion d'actifs et des grandes entreprises.
RF Research est une entreprise totalement indépendante et transparente, dotée des bases de données et des moyens d’information nécessaires à la préservation de son indépendance et de son impartialité. Cette indépendance est protégée par le fait que RF Research n’est prestataire d’aucun service d’investissement ou de vente de produits financiers susceptibles d’influencer ses conclusions, recommandations ou conseils. La Recherche Indépendante produite par RF Research entre dans le cadre des Services d’Aide à la Décision d’Investissement et d’Exécution (SADIE) et peut, à ce titre, être rémunérée par Commissions de Courtage Partagées (CCP/CSA).
Dans son souci d’assurer un service efficace, RF Research privilégie la proximité avec les abonnés. Cette dernière est garantie par une présence active auprès de ses clients « Premium », sous la forme :
Outre cette présence, la communication de RF Research est assurée par la diffusion de ses publications sur son site www.richesflores.com et l’information par l’envoi d’une newsletter de toute nouvelle publication disponible.
Ces publications s’articulent autour de six supports :
La recherche RF Research est accessible via le site www.richesflores.com, dans sa version originale française.
Véronique Riches-Flores : économiste, diplômée de l’Université de Paris I, fondatrice et Présidente de RichesFlores Research, est la principale contributrice à la recherche produite. Son expérience dans le milieu académique -Observatoire Français des Conjonctures Economiques-, et dans la Banque d’Investissement -en tant que chef économiste chez SG CIB de 1994 à 2012, lui permet de garantir une production spécialement adaptée aux besoins des professionnels de la gestion d’actifs et des grandes entreprises.
Experts économistes ou financiers, les autres participants à la recherche du bureau d'études ont acquis une compétence reconnue leur permettant de garantir des prestations de haute qualité.
Véronique Riches-Flores est aujourd’hui membre du Centre des Professions Financières, participe au Club des Investisseurs de long-terme et fait partie du Cercle des Analystes indépendants.
Unfortunately, this report is not available for the investor type or country you selected.
Browse all ResearchPool reportsReport is subscription only.
Thank you, your report is ready.
Thank you, your report is ready.