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Aéroports de Paris- Assemblée générale des actionnaires du 20 mai 2019

La société propose le renouvellement d'Augustin de Romanet (résolution 26) : les performances boursières et environnementales du groupe sont plutôt bonnes depuis que M. de Romanet est PDG. Cependant, en termes de gouvernance, le bilan est négatif puisque non seulement aucun contre-pouvoir n'est en place, mais de surcroit, en 2014, lors de la promulgation de la Loi Florange, M. de Romanet en tant que Président du Conseil aurait dû proposer aux actionnaires de maintenir le droit de vote simple, car, même si la résolution aurait probablement été rejetée du fait du poids de l'Etat au capital, au moins, cela aurait permis aux actionnaires de s'exprimer sur ce pilier de la gouvernance.

Comme chaque année, la société propose un vote séparé sur chacun des conventions autorisées au cours de l'exercice et nous saluons cette bonne pratique. Ce sont ainsi cette année pas moins de 18 résolutions qui sont soumises au vote des actionnaires. Si la plupart des conventions ne pose aucun problème, l'avenant N°4 du protocole d'accord conclu avec SNCF Réseau et la Caisse des Dépôts et Consignations concernant le projet CDG Express pose problème. En effet, bien que le projet CDG Express soit au cœur de la stratégie du groupe (notamment dans le cadre en particulier des soutiens des candidatures de Paris aux Jeux Olympiques de 2024 et à l'Exposition Universelle de 2025), et qu'il soit ambitieux et prometteur, comme souligné depuis plusieurs années maintenant, cette convention est très peu détaillée. La société n'indique notamment pas les raisons pour lesquelles le budget prévisionnel est passé de 12 M€ à 49,6 M€ puis désormais 110 M€. Nous ne pouvons donc pas soutenir cette convention (résolution N°7).