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Alès Groupe - Assemblée Générale du 17 septembre 2020

Dans un communiqué en date du 9 juillet 2020, la Société annonce l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire assortie d'une période d'observation de 6 mois. Il est précisé que les filiales opérationnelles d'Alès Groupe ne sont pas concernées par cette procédure. Enfin, la suspension de la cotation des actions de la Société est maintenue jusqu'à nouvel ordre.

La Société précise: "La procédure de redressement judiciaire, qui peut durer jusqu’à dix-huit mois, a pour objectif de laisser le temps au débiteur de présenter un plan de continuation de ses activités par le réaménagement de son endettement (qui peut être étalé sur une période maximum de dix ans) ou à un tiers de présenter un plan de cession afin d’assurer la pérennité de l’activité, le maintien de l’emploi et l’apurement du passif." (/wp-content/files_mf/1594320563AG_OuvertureProce%CC%81dureRedressementJudiciaireAuBeneficeDAlesGroupe.pdf).

L'ouverture d'une telle procédure est ouverte à tout débiteur qui est en cessation des paiements : impossibilité de faire face avec son actif disponible à son passif exigible. Le plan de redressement sera arrêté par le tribunal de commerce à l'issue de la période d'observation (article L.631-1 du Code de commerce).

A la vue de la situation de la société, le quitus aux membres du Directoire ainsi qu'aux commissaires aux comptes proposé au sein de la résolution 6 nous semble particulièrement inopportun.

La possibilité d'une décote de 50 % sur la moyenne pondérée des 3 dernières séances de bourse précédant le jour de fixation du prix d'émission au sein des résolutions 13 et 14 est très supérieure à la décote légale (10%) et à celle préconisée par Proxinvest (5%) et présente un cadeau bien trop généreux au bénéficiaire de l'émission au détriment de tous les actionnaires.