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Etude de l'AG du 12/05/2017

Le groupe enregistre une perte nette de 415 M€ en 2016 contre une perte de 4,6 milliards € en 2015, les dépréciations liées à des pertes de valeur s'élevant encore à 3,8 milliards € contre 8,7 milliards € en 2015. Dans un tel contexte, la proposition d'un dividende de 1 € par action semble être guidée par les priorités de l'actionnaire principal davantage que par les intérêts de l'entreprise. Par conséquent, Nous recommandons un vote négatif à la résolution 3.

Quatre résolutions portent sur les rémunérations des dirigeants. Bien que la politique de rémunération d'Isabelle Kocher est mieux équilibrée que celle de son prédécesseur Gérard Mestrallet et présente de nombreux points positifs caractérisée par une bonne transparence et une structure globalement équilibrée avec un montant fixe acceptable et une rémunération majoritairement variable et de long-terme, la part qualitative du bonus annuel continue d'être trop importante et, surtout, l'alignement avec la performance du plan d’incitation à long terme ne semble pas suffisamment exigeant. En effet, une attribution est possible même en cas de sous performance d’ENGIE par rapport à ses pairs (jusqu'à -10% en 2016 et -20% proposé pour les attributions en 2017). Par conséquent, les résolutions 10 à 13 ne pourront être soutenues.

Enfin, Engie représentait un cas particulier dans le cadre de l'application de la loi Copé-Zimmerman car le conseil présentait une insuffisance de la représentation masculine. Ce ne sera plus le cas à l'issue de la présente assemblée génrale car la représentante des actionnaires salariés sera remplacée par un homme (élection en concurrence, voir les résolutions 8 et 9).