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Etude de l'AG du 26/04/2017

La société se référant au code MiddleNext, les actionnaires ont, en vertu de la Loi Sapin 2, pour la première fois l'occasion de se prononcer sur les rémunérations des dirigeants.
Si les rémunérations de Mme Gréciet, Directrice Générale, présentent des montants plutôt acceptables, le réel problème de sa rémunération demeure que sa rémunération sous forme d'options et d'actions de performance est assortie de conditions de performance court-termiste.
Non seulement cela ne répond pas aux préconisations de Proxinvest et des investisseurs, mais cela demeure plutôt étonnant de la part d'une biotech. En effet, ces sociétés biopharmaceutiques ont un business-model qui repose lui-même sur le très long-terme ; il semblerait donc tout à fait cohérent que les rémunérations long-terme des dirigeants soient en ligne avec ledit business model.

On attirera aussi l'attention des investisseurs sur la pratique de la société en termes d'augmentations de capital : en septembre 2016, la société a lancé une augmentation de capital sans DPS afin de faire entrer de nouveaux fonds d'investissements américains dans son capital. Portant sur 30% du capital, cette opération présentait également une décote de 20% sur le cours (soit un cadeau de 7,5 M€).
Or, Financière de la Montagne (actuel premier actionnaire) en a aussi bénéficié, ce qui n'est pas du tout ce que la société avait présenté comme projet. Ainsi, si proposer une décote à un nouvel entrant pourrait sembler acceptable, en faire bénéficier le principal actionnaire ne l'est absolument pas, à moins de permettre à tous les actionnaires de bénéficier de ce cadeau.