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Etude de l'AG du 03/05/2017

Comme l'année précédente, la rémunération du Président-Directeur Général, Gilles Michel, souffre d’un manque de transparence relatif à la rémunération variable, d'une rémunération actionnariale qui ne semble pas être mesurée sur une performance assez longue pour être considérée comme du long-terme et d'une rémunération totale excédant la médiane de l’indice de cotation. Pourtant, lors des assemblées 2015 et 2016, les Say on Pay de Gilles Michel avaient recueilli seulement 88% et 89% d’approbation. Ces taux d’opposition de plus de 10% sont élevés au regard de la part détenue par l'actionnaire principal qui n'a donc pas pris en compte les messages adressés par les actionnaires minoritaires. Dans ces conditions, nous ne soutenons pas les résolutions 5 et 6.

Proxinvest déplore le faible taux d’indépendance du conseil (35%). En conséquence, les renouvellements de deux administrateurs non-libres de conflits d’intérêts (Paul Desmarais III et Colin Hall) sur les 4 proposés en renouvellement ne seront pas approuvés.

La société propose à ses actionnaires de se prononcer sur des attributions d'options et d’actions gratuites destinées à la fois aux salariés et aux mandataires sociaux dirigeants. En plus de porter sur une part trop importante du capital, ces autorisations ne précisent pas les conditions de performance attachées pour l’attribution aux dirigeants. Gilles Michel, seul dirigeant mandataire social, pourrait se voir attribuer des actions et options pour des montants potentiellement très élevés. En conséquence nous nous opposons aux résolutions 23 et 24.