EUR 500.00 For Business Accounts Only

Proxy Report - 04/05/2018

Président-Directeur Général d'Imerys depuis 2011, Gilles Michel va prendre sa retraite à l'issue de la présente assemblée générale. Il conservera la présidence du conseil et Conrad Keijzer, désigné le 8 mars 2018 en qualité de Directeur général délégué, deviendra Directeur général. En raison de la séparation des fonctions de président du conseil et de Directeur général, nous recommandons l'approbation aux résolutions 7 et 10 (renouvellement du mandat de Gilles Michel et nomination de Conrad Keijzer).

Par ailleurs, le Conseil a exprimé sa volonté de coopter, lors de sa réunion du 4 mai prochain, une nouvelle administratrice indépendante, actuellement en cours de sélection. La cooptation de la nouvelle administratrice sera soumise à la ratification de la plus prochaine assemblée générale postérieurement au 4 mai 2018. La candidate pressentie n'ayant pas encore été désignée par le conseil, la société n'a pas communiqué son identité ni sa biographie à Proxinvest malgré notre demande.

La résolution consultative sur la rémunération de Gilles Michel n’avait été approuvée qu’à 87% en 2017. De réels efforts ont été réalisés en matière de transparence avec la publication des pondérations et des taux d’atteinte des critères quantitatifs du bonus annuel. Cependant, la structure continue de souffrir du manque d’une réelle rémunération de long-terme et d'une partie variable qui semble excessive. Il en résulte des montants trop généreux. Par conséquent, nous recommandons l’opposition à la résolution 6.

Dans le cadre de son départ à la retraite, Gilles Michel ne recevra pas d’indemnités de départ mais bénéficiera d’une retraite complémentaire dont l’estimation de la rente n’est pas communiquée par la société contrairement aux dispositions de la loi Macron et des articles L225-37-3 et D225-104-1 du code de commerce. Aucune information spécifique n’est fournie sur une potentielle attribution de rémunération pluriannuelle ou actionnariale pour les 4 mois effectués en 2018. Par ailleurs, la politique de rémunération du nouveau Directeur général semble être inflationniste par rapport à celle de son prédécesseur qui était déjà élevée. En effet, il bénéficiera d’une prime d’impatriation et d’un plafond pour l’attribution d’actions de performance plus élevé. La structure s’en trouve déséquilibrée et les montants potentiels très généreux. Par conséquent, nous recommandons l’opposition à la résolution 5.