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Peugeot SA - Assemblée Générale des actionnaires du 4 Janvier 2021

Fiat Chrysler Automobiles N.V. (“FCA”) et Peugeot SA (“PSA”) ont chacune décidé de convoquer leurs assemblées générales des actionnaires respectives le lundi 4 janvier 2021 en vue d’approuver l’opération de fusion de leurs sociétés devant permettre la création d’une nouvelle entité dénommée Stellantis.

Il est prévu que le rapprochement sera réalisé par le biais d’une fusion transfrontalière aux termes duquel PSA sera absorbée par FCA et cessera d’exister en tant qu’entité distincte. Le jour suivant immédiatement la réalisation de la fusion, FCA sera renommée Stellantis N.V.

L’opération présentée comme une fusion entre égaux ne semble pas respecter les valeurs respectives des deux groupes à la date de l'annonce ni récompenser les efforts d'investissement et les choix stratégiques réalisés par PSA. Les actionnaires de PSA paie une prime de contrôle implicite qui ne se reflète pas au niveau de la composition du conseil. Le transfert de siège social aux Pays-Bas n'est aucunement justifié et induira une détérioration des droits des actionnaires. Les conditions de gouvernance proposées ne semblent pas pouvoir être soutenues par Proxinvest : création d'un droit de vote multiple dans le nouvel ensemble, manque d'indépendance et de féminisation du conseil, Présidence non indépendante, problèmes de rémunération. Bien que l’actionnariat de PSA laisse peu de suspens sur le résultat de l’assemblée générale, un vote négatif constitue un moyen de transmettre les nombreuses réserves émises à l'occasion de cette opération. Par conséquent, nous recommandons l’opposition à la résolution 1.

Dans le cadre de l'opération de fusion, il est prévu de supprimer les droits de vote double dont bénéficient les actionnaires de Peugeot inscrits au nominatif depuis au moins deux ans. Cette suppression permet de revenir au principe "une action - une voix" qui restaure l'égalité de traitement entre actionnaires. Cependant, cette mesure positive est à relativiser en raison de la mise en place d’un système similaire au sein de la nouvelle entité qui sera créée à l’issue de la fusion. Pour le principe, nous soutiendrons cette suppression et recommandons l’approbation (résolution 2).