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Technicolor- Assemblée Générale des actionnaires du 30 Juin 2020

Rémunérations
La présente situation boursière et financière de la société est le résultat de la gestion catastrophique de Frédéric Rose, Directeur général entre septembre 2008 et novembre 2019. La résolution 11 est l'occasion pour l'actionnaire de sanctionner la gestion désastreuse du dirigeant (qui part sans indemnité de départ, mais avec 824 400 € de clause de non-concurrence).

Concernant les rémunérations 2019 du nouveau DG, Richard Moat, le montant du bonus (133% du fixe) est excessif et semble prématuré. En effet, si la situation de la société mérite en effet la mise en place d’un nouveau plan stratégique et d’un plan de renforcement du la structure financière, l’attribution d’un montant plus raisonnable aurait semblé plus prudent. En effet, ces plans n’ont pas encore produit leurs effets ; il semble dès lors précipité d’attribuer de généreux montants sans même que la société et le conseil ne soient en mesure de mesurer les performances positives qui découleraient de ces plans.

Enfin, concernant la nouvelle politique de rémunération du DG, s’il est très appréciable que la société ait baissé le montant de la rémunération fixe par rapport au précédent DG (-30%), il n’en demeure pas moins que le bonus cible et maximum sont portés à 133% et 199,5% du fixe respectivement, ce qui excède nos plafonds, et que les valorisations IFRS des 2 plans actionnariaux sont excessives. Tous ces éléments portent la rémunération maximale à près de 7 M€ (+27%), un montant excessif pour une société de la taille de Technicolor, surtout au regard des difficultés auxquelles elle fait face.

Gouvernance
Les actionnaires RWC Partners et Bpifrance Participations se sont engagés à souscrire à l'augmentation de Capital pour un montant proportionnel à leur participation actuelle au capital de la Société. En contrepartie de leurs engagements de souscription, ils se verront verser des commissions. Celles-ci constituent un avantage au bénéfice de BPI et RWC au détriment des autres actionnaires qui auraient probablement voulu pouvoir en bénéficier également. Il y a donc une rupture flagrante du principe d'égalité de traitement de tous les actionnaires.